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 Réflexion sur moi-même

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Mew

Mew


Messages : 60
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MessageSujet: Réflexion sur moi-même   Réflexion sur moi-même Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 20:55

Un texte, daté siouplait, de mon état d'esprit à un moment donné que certains reconnaîtront et certains non.



    C’est l’histoire d’une petite fille. Elle sourit, elle joue, elle adore peindre et ouvrir des livres, espérant pouvoir décrypter leur langage plein de promesses. La petite fille aime les choses simples, elle marche sans jamais se fatiguer. Le monde des grands lui parait bien loin, elle rêve de dragons et d’anneaux aux pouvoirs magiques. Chaque jour, lorsqu’elle va à l’école, elle traverse des dangers extrêmes, où les voitures sont à l’image de Cerbère, prêtes à manger sa mère.

    Puis une goutte noire.

    La petite fille voulait écrire et elle l’a fait. Mais elle avait grandi et des événements avaient souillé son être à jamais. La petite fille est devenue une carapace où ne sortent que des idées tristes. Elle y est bien. Elle y écrit toujours sans relâche, elle écrit les choses qui lui manquent, les choses qu’elle aurait voulu être, ses doutes, ses peines, ses incertitudes qu’elle ne partage plus maintenant.

    C’est ce que je pense de moi au 15 mars 2012. Je pense que je suis un être fait de cicatrices, la plupart exagérées sûrement. Je n’aime pas l’être humain, je me mêle à des foules trop grandes pour moi. Je n’ai pas l’impression d’être faite pour les groupes. Ni même pour être deux. Je suis trop un pour être deux. J’aime ma liberté, j’aime ma manière de penser. Je ne me donne pas le droit de modifier les autres, je laisse la roue tourner, mais en échange, je veux rester comme j’ai envie d’être. Je n’ai pas peur d’être seule. J’ai plutôt peur des sentiments et des cages aux barreaux d’or. Alors j’avance comme un soldat sur un champ de bataille et je rie des cadavres que je laisse derrière moi. Au soir de mes certitudes, je pleure ceux que j’ai perdu, mais bientôt le soleil se lève et je savoure une nouvelle fois le goût de liberté, d’indépendance, le goût de caractère qui fait que je suis moi. Je suis moi et personne d’autre.

    Et si je ne conviens à personne, je conviendrais toujours à mon monde. Cet endroit où je suis Ellana et où le vent est un ami. Cet endroit où je suis Lightning et où aucun soldat ne résiste à ma lame.
    On m’a dit que mon indépendance faisait peur.

    Ma tête dépasse de la foule. C’est toujours le même sentiment. J’aime marcher à contresens, mais je suis encore aveuglée par des lumières qui veulent m’enfermer. Je m’attache à des chimères et je me retrouve au bord de l’eau. Trop haut mais déjà trop pressée. Et à chaque fois je saute. J’atterris dans l’eau sans aucun remouds parce que ma décision est limpide. Je ne regrette rien. Je n’ai jamais rien regretté.

    Je suis juste déçue. Mais je reprendrais ma place dans le sens contraire à la foule, attendant que, peut-être, un autre vienne à côté. Pas un qui me bousculerait de plein fouet, un qui prendrait simplement ma place. Un avec qui les parallèles tendraient à se rejoindre, mais desquelles on ne partirait jamais. Parce que je suis libre, il est libre, nous le savons et on rie de cette possible fusion qui est sous-entendu depuis une éternité
    .
    Je n’ai pas besoin de grands mots pour me sentir bien, heureuse, accompagnée. Je n’ai pas besoin de grand-chose à vrai dire. Je ne me soucie du futur que de manière égoïste. Je ne me soucie du présent que de manière égoïste. Je ne me soucie pas de ceux qui m’accompagnent car ce sont des électrons aussi libres que moi et que nos chemins se croisent si nous le voulons. Je n’ai jamais compris le terme d’efforts. J’ai tenté pourtant. Mais pour moi, le naturel est trop fort. Je pense qu’il faut se contenter de pouvoir se tenir la main en se souriant. Le lien a le temps de grandir, de s’affirmer. Pour savoir que choisir quand quelques points divergent.

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